Le scénario d'un changement "délibéré" de la trajectoire du vol MH370 suivi de sept heures de vol après rupture des contacts avec le contrôle aérien place d'emblée au centre de l'enquête les passagers, dont deux avaient des passeports volés.

Interpol a identifié les deux hommes, des Iraniens, rapidement: il s'agit de Seyed Mohammed Reza Delavar, 29 ans, avec un passeport italien, et de Pouria Nourmohammadi, 18 ans, avec un passeport autrichien. Les deux documents avaient été dérobés en Thaïlande.

Le patron de l’agence américaine de renseignement, John Brennan, indique trois jours après la disparition qu'«aucune revendication n’avait été confirmée ou corroborée» depuis la disparition de l’avion, ajoutant toutefois qu’il n’excluait pas l’hypothèse d’un lien avec une organisation terroriste. 

L’ancien conseiller sur la sécurité de Barack Obama précise: «Il s’agit encore clairement d’une énigme».

Les versions pullulent. Les Ouïghours sont vite dans le collimateur...

Deux-tiers des passagers étaient chinois. Le Xinjiang, une province chinoise du nord-ouest, est depuis 2009 le théâtre de nombreuses violences entre les Chinois Han (ethnie ultra-majoritaire du pays) et les Ouïghours - lesquels accusent Pékin de les tenir à l'écart de l'essor économique de la région et de réprimer leur culture et leur religion.

Pour en savoir plus: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ou%C3%AFghour

Des terroristes

aux manettes ?

Al-Quaïda ou le Hezbollah sont aussi soupçonnés. D'autant plus que ce dernier, mouvement politique chiite libanais qui possède une branche armé a déjà détourné un avion à Genève en 1987 et avait fait un mort et trente blessés. En manque de carburant, l'avion s'était posé à Genève. Le pirate, membre du Hezbollah, avait été condamné à 17 ans de réclusion en Suisse.

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